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Depuis le printemps 2008 je partage ici en photos mes balades pour vous faire découvrir ces deux beaux départements voisins, différents mais complémentaires, que sont la Drôme et l'Ardèche.

La liste des balades présentées géographiquement se trouve dans les onglets en haut de la page. Elles sont de niveau facile en majorité, le contraire est précisé.

Bonne balade ici et ailleurs.


D'autres photos de la région (et ailleurs parfois) avec moins de texte sur mon blog photos


Mention expresse est faite ici que je suis l'auteure de chacune des photographies mise en ligne sur ce blog et signées "LENA26" ou "lenabalades"

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mercredi 27 juin 2012

Lachamp-Raphaël : randonnée organisée "Les Sucs"

Après St Michel de Chabrillanoux en 2010 et 2012, après St Julien Labrousse en 2011, nous testons en cette début juin une nouvelle randonnée organisée sur les communes de l'office de tourisme du pays du Cheylard, dans le cadre du printemps de la randonnée. 

Le printemps de la randonnée est une manifestation se déroulant sur trois mois où des randonnées sont organisées par des locaux qui conçoivent des parcours pour faire découvrir leur patrimoine naturel et culturel à d'autres randonneurs.

Amatrice de ce genre de manifestation, mon enthousiasme est doublé lorsque j'apprends que le village des vacances familiales de mon enfance fait partie de la liste des communes organisatrices : Lachamp-Raphaël, plus haut village d'Ardèche.




    



En ce mois de juin, il fait beau dans la vallée, mais voilà ce que nous découvrons arrivés sur le plateau :




Heureusement il ne s'agit que de nuages bas qui auront tôt fait de s'évanouir.

L'inscription se fait au départ, au centre Raphaël, très facile à trouver puisque que le village ne comporte qu'une seule rue, la route qui le traverse, et parce que c'est vers là que se dirigent des groupes équipés de bâtons de marche, gros pull et chaussures de randonnée. 

Il fait frisquet et c'est un euphémisme, la preuve :




La file d'attente est un peu longue, apparemment les organisateurs n'attendaient pas autant de personnes... Nous sommes surpris nous trentenaires de découvrir que nous faisons partis des participants les moins âgés ! La randonnée de St Michel de Chabrillanoux nous semblait plus familiale.

Et c'est parti pour 12km qui nous emmèneront dans la forêt domaniale de St Andéol de Fourchade :


Direction Nord ouest jusqu'au col du Pranlet.





   
Là il faut descendre le chemin à droite. Nous sommes sur le GR420 et GR427.

Nous passons devant la table d'interprétation, mais malheureusement dans cet état je doute qu'elle puisse interpréter quoi que ce soit : 



  
Nous alternons sous-bois et prairie. Le chemin est parfois assez accidenté.







Au loin le mont Gerbier de Jonc bien reconnaissable même sous cet angle.






     



Nous rejoignons la route qui mène à St Andéol de Fourchade. Bientôt les deux parcours se séparent. Pour nous qui avons choisi le plus court, il s'agit de couper à travers les prairies non fauchées, dont le propriétaire a dû autoriser l'accès pour cette manifestation.

Et nous descendons toujours...

Nous arrivons à un hameau, il est indiqué "Nicoule" sur la carte.


  

Là nous attend le ravitaillement, commun aux deux parcours puisque c'est à cet endroit que les randonneurs du 19km nous rejoignent.

 


Un pantagruélique frugal ravitaillement s'offre à nous, composé de confiture de myrtilles ou de confiture de lentilles sur un bout de pain. C'est pour nous donner du carburant pour la montée qui s'annonce, et elle s'annonce importante après tout ce que nous avons dévalé depuis le départ !

Comme cela nous semble insuffisant, nous sortons notre carburant personnel : du saucisson !







En passant, je ne connaissais pas la confiture de lentilles. J'ai trouvé qu'elle avait en fait le gout de la confiture de marrons, ce qui finalement n'a rien d'étonnant puisqu'il s'agit aussi d'un féculent.

Nous entamons la montée sur un chemin carrossable. Le hameau en bas devient de plus en plus petit. Heureusement si la montée est longue, elle est progressive et l'on ne souffre pas trop.





Nous traversons un lieu-dit : les Baux.






Des vaches nous regardent tranquillement.






 
C'est l'occasion de se rendre compte avec ma sœur que l'odeur de la bouse de vache qui a pénétré longtemps nos narines d'enfants en périodes estivales est un peu notre "Madeleine de Proust" à nous, à l'instar de l'odeur des genets, tout aussi délicieuse senteur que la première.



   

Nous retrouvons la route de St Andéol de Fourchade. Nous avons la possibilité de rentrer à Lachamp sur le goudron ou de continuer sur un sentier, bien sûr nous choisissons cette dernière option.

Bientôt arrive le plat, laissant présager l'arrivée proche. Nous traversons auparavant une forêt de pins bien malades. Puis nous retrouvons notre sentier du départ, au loin le village nous attend...






...ainsi que le repas en guise de récompense. Au menu : saucisse et lentilles dont décidément c'était le thème !


Au final une bonne journée qui nous a permis d'aller plus avant dans des sentiers dont nous ne connaissions visuellement que le début. Nous fûmes cependant un peu déçus du ravitaillement, mais qui ne le serait pas après avoir gouté celui de St Michel de Chabrillanoux.


Et je terminerai par ce mémorable jeu de mot sororal inspiré par le nom de cette manifestation "les Sucs": "Un suc dans votre crafé ?"




D'autres articles sur Lachamp-Raphaël :





dimanche 17 juin 2012

Privas : la forêt du bois Laville (Ardèche)

La forêt du Bois Laville est un lieu très connu des Privadois qui aiment à s’oxygéner et dégourdir les jambes de leur progéniture ou celles de leurs compagnons qui en ont quatre (des jambes). Et cela même si Privas, plus petite préfecture de France (source) est déjà une ville à la campagne.

Pour y accéder il faut prendre le chemin de Ternis, prier pour qu'il n'y ait pas un camion ou un voiture en face, et se garer à l'entrée du bois, au panneau d'informations. 

Deux chemins s'offrent à nous, un pour l'aller, un pour le retour, nous choisissons de prendre le chemin de droite. Situé sur le versant nord, nous de doutons pas un instant en cette saison d'hiver de marcher à l'ombre. D'immenses arbres nous font une haie d'honneur.

  
Divers panneaux installés le long du parcours nous laissent interrogatifs. Nous comprendrons plus tard qu'il fallait se procurer un manuel à l'office de tourisme pour découvrir 18 thèmes forestiers et les arbres d'essence diverses plantés en ces lieux. 




 
Au loin le château de Liviers sur la commune de Lyas
   
La boucle qui permet de découvrir le bois ne fait pas un "zéro" mais un "huit" et non loin de la jonction nous découvrons l'arboretum. Évidemment en cette fin février ce n'est pas la saison idéale pour la visite. Certains arbres sont reconnaissables à la forme de leur feuillage et ceux à feuilles caduques n'en ont plus.

On peut tout de même découvrir des vestiges de fruits, des troncs caractéristiques ou certains conifères.


Châton d'Aulne de Corse

Tronc du bouleau verruqueux




Sapin d'Andalousie
  


Des chemins anciennement pavés prouvent qu'ils furent empruntés dans le temps par d'autres usagers que des randonneurs ou joggeurs.



Au sommet du "huit" de notre boucle, c'est le lieu nommé "la pierre plantée". Ce côté-ci aussi un parking est aménagé pour les voitures qui viennent de Veyras.

Nous repartons côté sud avec plus de luminosité pour découvrir de belles pierres moussues et une atmosphère féérique.

















 Une pinède. Un de ces arbres fut baptisé en 2011 en l'honneur de Georges Fabre (ingénieur forestier qui a sauvé les forêts Cévenoles de l'érosion par leurs reboisements) à l'occasion du centenaire de sa disparition.







Un endroit idéal pour une petite balade familiale en forêt. Je recommande cette sortie en automne, même si je n'ai pu m'en rendre compte par moi même j'imagine des couleurs magnifiques et un bois à l'ambiance mystérieuse !


vendredi 8 juin 2012

St Michel de Chabrillanoux : les sentiers de la Chabriole 2012 (Ardèche)

Il en fallait plus que les températures lourdes et le ciel menaçant pour nous faire renoncer à cette manifestation annuelle que nous affectionnons particulièrement. D'autant que l'année dernière notre agenda ne nous avait pas permis d'y participer.

Nous découvrons donc que depuis 2 ans le bâtiment servant de départ et de lieu d'inscription a été refait, avec un bardage bois très esthétique.





Nous remplissons un billet de pré-inscription puis devons le présenter au stand du circuit choisi. Les avis de balade annonçaient le plus court circuit à 7 km c'est une surprise de découvrir sur place qu'il fait en fait 12km.

Mais nous ne changeons pas d'avis et c'est parti pour le circuit de 17km après nous être acquitté de la modique somme de 6 euros chacun et avoir englouti un café.






Le ciel est voilé, c'est mieux pour les photos, mais il fait assez chaud, c'est moins bien pour les marcheurs. Pendant quelques kilomètres l'itinéraire est commun au trois parcours. Il y a du monde, on se fait doubler après avoir doublé, chacun s'adapte à son rythme... Il n'est pas loin de 10h00, c'est déjà bien tard et les participants du circuit de 26km doivent être loin depuis longtemps.




C'est toujours un bonheur de parcourir cette succession de paysages variés alternant sous-bois et champs fleuris...

 














"Les fleurs de printemps sont les rêves de l'hiver racontés, le matin, à la table des anges"
Le sable et l’écume (1926)
Citations de Khalil Gibran
Khalil Gibran

Le sable et l'écume (1926)
Khalil Gibran












 ...de longer les marais parfois simplement trahis par le chant des grenouilles...






d'admirer de belles bâtisses...










de dévaler les combes avant de remonter pour de belles vues champêtres...




 

...de traverser les ruisseaux épaissis par les pluies fécondes du mois de mai.


























Certains même nous encouragent sur le bord du chemin :






…pendant que d'autres fatigués trichent honteusement en utilisant un subterfuge mal dissimulé :




Et c'est alors qu'en traversant un ruisseau un bruit d'eau plus fort nous attira en amont et nous permis de découvrir cette magnifique cascade. Nous sommes seuls, personne ne nous a vu, personne ne nous suit, le sentiment d’avoir découvert un trésor se fait ressentir un instant.






Nous repartons car nous sommes encore loin de l'arrivée.










Après le premier ravitaillement toujours aussi excellent que dans nos souvenirs, c'est la longue descente dans la vallée de l'Eyrieux.


Nous arrivons à St Sauveur de Montagut sur les rives de l'Eyrieux.

Le village a tenu à mettre en avant le rôle important de l'eau et de la rivière dans son histoire industrielle et dans son patrimoine écologique, par des panneaux installés le long d'un sentier d'interprétation intitulé "au fil de l'eau, le fil de soie".

Nous sommes sur l'ancienne voie ferrée qui reliait naguère La Voulte sur Rhône à St Agrève, maintenant réaménagée en voie verte idéale pour les VTT.

On peut découvrir en face d'anciens moulins ou d'anciennes industries dont l'activité était en lien étroit avec la rivière.



La filature du Moulinon

La source Dupré



Le confluent de la Gluyère et de l'Eyrieux








Le moulinage de la Planche

L'eau était acheminée jusqu'au moulinage
par un canal au niveau de ce barrage


Nous continuons sur l'ancienne voie ferrée tout en croisant des vélos. Nous nous arrêtons un petit instant regarder une course de voitures mais façon modélisme, la piste est située en contrebas du chemin.




Le temps se fait de plus en plus lourd, le ciel menaçant et des bruits de tonnerre se font entendre non loin, nous obligeant à nous interroger sur le lieu et le moment de la remontée.




Enfin nous arrivons au dernier point de ravitaillement. Il indique donc la remontée avant laquelle il s'agit de prendre des forces. Nous découvrons soudainement que le circuit 17km vient de se transformer en un coup de crayon en 19km. Et c'est à ce moment là que la pluie s'annonce. On enfile les parkas, on bourre nos poches de brioches. Nous partons avant que le temps n'empire.




Et nous entamons une longue montée sportive. J’aimerais avancer à mon rythme mais la pluie redouble, nous sommes sous l'orage et sous les pylônes électriques, il faut se presser. Trop chaud sous la parka, tant pis je m'en passerai !




Et c'est dans un triste état que j'arrive au sommet. Il faut encore traverser des bois et des champs, les pieds commencent à chauffer. Heureusement la vue d'un ânon nous réjouit un instant. La pluie s'arrête enfin à deux kilomètres de l'arrivée.

 





Pour nous réconforter de tous ses efforts, nous repartirons avec un ultime café dans l'estomac et une plante dans nos mains gracieusement offerte par l'organisation qui s'est révélée encore une fois au top cette année (heu.. sauf pour calculer la distance). Et nous regagnons la voiture sous un nouveau déluge, trempés mais de belles images pleins la tête et fiers d'avoir parcouru tous ces kilomètres, nous plutôt habitués des balades familiales.



Vous avez aimé ? Pour voir ou revoir la balade d'il y a deux ans, c'est par ici !




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